Dans ce premier sous-onglet, tout membre de l’AIPL qui le désire peut publier par notre intermédiaire sa biographie et la bibliographie de ses travaux (il suffit de nous les envoyer). Ces fiches (auto)biographiques et bibliographiques sont classées par ordre alphabétique (selon le patronyme de l’auteur).
Ce second sous-onglet comporte des espaces du même type que le premier, mais destinés cette fois à contenir des messages, opinions, interventions etc. Les messages les plus récents sont en haut de page. Ces messages et interventions n’engagent évidemment que la responsabilité de leurs auteurs.
POUR UNE PSYCHOMÉCANIQUE APPLIQUÉE PSYCHOMÉCANIQUE ET DIDACTIQUE AUTO-APPRENTISSAGE GUIDÉ contre ÉCHEC PROGRAMMÉ Jean-Noël Tronc, Directeur Général de la SACEM, a dit le 20 juin 2019 à l’Hôtel de Massa (Société des Gens de Lettres) à Paris que le bilinguisme ne concernait vraiment qu’un pour cent de la population. Il entendait bien sûr les vrais bilingues, ceux qui peuvent passer d’une langue à une autre par simple clic mental, mais j’ai peur qu’il ne considérât que ceux qui sont nés dans un milieu bilingue et sont donc bilingue de naissance. Mais même ainsi il se trompe totalement et ne devait couvrir que les langues européennes majeures que sont le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Même ainsi il est à côté de la plaque. D’abord si on prend en compte les langues en France (Arabe, Turc, Kurde, Chinois, Vietnamien, et bien d’autres encore) on monte bien au-delà d’un pour cent. Mais si on considère la population en général dans une perspective psychogénétique on (les gens spécialisés dans ce champ psychologique) évalue à environ 10% ceux qui peuvent devenir bilingue par naissance (et certains peuvent ne pas le devenir si le milieu familial ou social l’interdit) et par acquisition. L’acquisition très rapide et structurante d’une langue étrangère est un trait majeur des personnes touchées par le syndrome Asperger, qu’on considère comme prioritairement mâle, ce dont je ne suis pas persuadé, une forme d’autisme dit savant. Et cette évaluation n’est que tentative. Cela veut dire que dans une classe primaire de vingt élèves il y a deux élèves qui peuvent devenir bilingue car ils ont les capacités psychogénétiques nécessaires. Mais ce n’est là qu’une approche statistique. Le vrai intérêt c’est de répondre à deux questions : 1- Quels sont les facteurs qui vont faciliter ce devenir pour ces 10%, peut-être plus ? 2- Quels sont les facteurs qui vont permettre au plus grand nombre de devenir locuteur véloce dans une langue étrangère ? La réponse ne peut être que cognitive, faire appel à la psychogénétique (psychogenèse du langage), et la psychomécanique est l’école linguistique qui devrait être le moteur de cette approche car elle seule se place dans une perspective cognitive depuis toujours, et surtout fait clairement la différence entre le mental et le linguistique et les articule l’un sur l’autre, partant en cela de Saussure et de sa différence entre la langue et la parole, que Gustave Guillaume a posée comme étant d’une part le niveau mental des moyens de langue et des visées de sens, et d’autre part le niveau de l’effection des effets de sens et du discours effectif. C’est cette opposition ternaire (visée potentielle, effection, effets effectifs) qui est fondamentale. Notons que le français n’a pas d’équivalent du mot anglais « mind » ou pali « citta » et que « le mental » est l’approche la plus claire de ce concept en français. Ce concept implique que sur la base du fonctionnement du cerveau à partir des sensations des cinq sens transformées en perceptions par la réception cérébrale et l’identification de « patterns » discriminés dans le continuum perceptif, fonctionnement cérébral de nombreux animaux dont l’homme, l’homme a la capacité langagière qui lui permet de mettre des mots sur ces identifications en code machine cérébral, et le cerveau entre alors dans un plan nouveau, celui du « mental » car les mots prennent alors un sens référentiel et d’expérimentation en spéculation puis en conceptualisation, ce « mental » se construit comme un virtuel opératoire de l’homme en même temps que se construit et qu’il construit la « langue » conceptualisée, en même temps que la « langue » construit conjointement le « mental » conceptualisant. Si nous prenons cette position générale psychogénétique (qui a peu à voir avec les gènes et donc l’hérédité, mais qui a énormément à voir avec la tradition qui remonte à Montaigne, Rousseau, Freinet, un peu Piaget et beaucoup Vygotsky, sans surtout oublier La Garanderie), il est évident que nous devons avoir affaire à un processus d’auto-développement guidé (et je refuse ici le terme de la pédagogie traditionnelle qui pose que l’apprentissage se fait par un plan d’apprentissage fixé par le « maître » qui implique un esclave que l’on ne spécifie jamais). Ce concept d’auto-développement pose donc que tout apprentissage ne peut être qu’un auto-apprentissage et que tout guidage ne saurait remettre en cause l’autonomie de l’apprenant face à son apprentissage, et que tout guidage se doit de s’appuyer fortement sur l’intérêt et la motivation de l’apprenant que l’on doit comprendre comme « apprenti » : ÉTYMOL. ET HIST. A. Ca 1175 adj. aprentis (cas sujet de aprentif) « qui est en train de s’initier à qqc. » (CHR. DE TROYES, Perceval, éd. Roach, 2444-7 : Come hardis et fors et fiers Les encontre trestoz ensamble; Cui il ataint, pas ne li samble Que il soit d’armes aprentis) − fin XVIIIes., M. J. Chenier ds LITTRE. B. 1. 1268 subst. aprentis et aprentif « celui qui apprend un métier » (E. BOILEAU, Métiers, éd. G. B. Depping, 67 ds T.-L. : se il avenoit que li aprentiz s’en fouist d’entour son mestre, li mestre l’atendroit un an sanz aprentif prendre, et alors il porroit autre aprentif prendre); 1268 fém. aprentice, [-isse] (ID., 81, ibid.); 1538 apprenti (R. ESTIENNE, Dict. latino gallicum, s.v. tyro); 2. ca 1515 p. ext. fig. apprentif « personne peu habile en qqc., novice » (MAROT, Temple de Cupido ds HUG. : Car d’amourettes les services Sont faictz en termes si tresclairs, Que les apprentifs et novices En sçaivent plus que les grans clercs); 1668 fém. apprentie (LA FONT., Fabl. X, 1 ds LITTRE). La forme apprentis n’est plus attestée après le XVIes. (HUG.); apprentif, apprentive, apprentisse sortent de l’usage au cours du XVIIIes. (Trév. 1771, Ac. 1798) mais subsistent dans certaines régions (MOISY 1885, JAUB., VERR.-ON.). Apprentis, du lat. vulg. *apprenditicius (EWFS2, NYROP t. 3), dér. du part. pass. *apprenditus, de apprehendere, pour apprensus (même processus pour appentis); apprentif par substitution de suff.; apprenti par altération. (CNRTL, https://www.cnrtl.fr/etymologie/apprenti) MA PROPOSITION Nous avons besoin de mettre en place un séminaire de réflexion, de recherche et de discussion dans ce domaine de la didactique des langues (étrangères) gardant en perspective que la langue est différente de toute autre matière car la langue fait partie de la psychogenèse fondamentale de tout individu dès le 24ème semaine de la grossesse alors que tous les autres apprentissages (scolaires et sociaux, dont familiaux) n’interviennent qu’après la naissance, ne sont pas identificatoires au plus profond du mental pour la plupart et relèvent d’un processus social ou familial avec médiateur institutionnel (école, églises et institutions religieuses, partis politiques, organisations multiples comme scouts et MJC, et bien sûr toutes les superstructures culturelles, qu’elles soient des Appareils Idéologiques d’État, selon Althusser, ou non). MISE EN PLACE Je propose qu’un groupe de réflexion se mette en place avec trois ou quatre membres qui d’ici la conférence de Naples d’une part et d’Aix en Provence d’autre part pilote une réflexion de collectage pour Naples (où une première réflexion sur le fond devrait intervenir et se construire), et de propositions pour Aix en Provence. Ce groupe de réflexion ne fonctionnerait que par connexion internet directe et le but serait de proposer un séminaire à Naples ouvert à tous ceux qui se destinent ou ont une pratique dans la didactique des langues dont l’objectif serait, sur la base de documents élaborés et collectés par le groupe de réflexion et transmis exclusivement par internet à tous les participants de la conférence, de passer trois heures ensemble pour commencer à ouvrir des voies, et à écouter des voix que l’on n’entend guère dans certaines situations didactiques. C’est sur la base de cette première réflexion que l’on pourrait envisager la suite à Aix en Provence pour aller vers un séminaire approfondi ou une table ronde de discussion ouverte, sans compter des contributions personnelles éventuelles en séance plénière. La préparation de cette second initiative se ferait de la même façon que la première, par échanges entre les membres d’un groupe éventuellement élargi après Naples et par internet seulement et l’élaboration ou le collectage de documents préparatoires à cette deuxième initiative envoyés à tous les participants de la conférence par internet. Je suggère en plus que l’on prenne deux initiatives de rayonnement. Une page ouverte à Academia.edu et une autre à Researchgate.net. Cela permettrait de rayonner dans des milieux de recherche indépendante et/ou institutionnelle au niveau mondial. Cela pose la question de la langue. Personnellement je suis pour ouvrir à toutes les langues nécessaires et à la traduction quand cela sera nécessaire, même si cela ne pourrait être que de la traduction Google-translate relue. Nous avons pendant suffisamment longtemps remis à plus tard ou simplement négligé ces enjeux d’une psychomécanique appliquée pour ne pas manquer cette opportunité aujourd’hui et continuer, comme je le faisais à Paris I Panthéon-Sorbonne, d’ouvrir en première année de licence des cours pour FAUX débutants ayant subis cinq à sept ans d’enseignement de l’anglais dans le secondaire en parfaite non-productivité, ou comme je l’ai vu, toujours à Paris I Panthéon Sorbonne mais aussi à Paris Est Créteil, des natifs français de familles vietnamiennes ou chinoises reprendre, dans le cadre d’études et de projets économiques, leurs langues premières qu’ils avaient négligées pendant toute leur enfance et adolescence au seul profit du français. Nous avons surtout besoin d’un sang mental neuf dans notre domaine. Dr. Jacques COULARDEAU Douze publications les plus récentes I. The Indian Ocean from Admiral Zheng He to Hub and Spoke Container Maritime Commerce, co-auteur Ivan EVE, Amazon Kindle, English Language, ASIN: B01AY2H0JC, Janvier 2016, II. Freedom of Expression and Copyright (1100-2016), The Foundations of All liberties, (Research, 210 pages), Editions La Dondaine, March 13, 2017, Language: English, 492 pages, Amazon Kindle ASIN: B06XNJZ4W6 III. Freedom of Expression and Copyright (1100-2016), The Foundations of All liberties, https://www.academia.edu/31829015/Freedom_of_Expression_and_Copyright_The_Foundations_of_All_Liberties (Documents, 550 pages) Free Open Access IV. Cro-Magnon’s Language, Emergence of Homo Sapiens – Invention of Articulated Language – Phylogeny of Language – Migrations Out of Africa – Three Articulations – Three Linguistic Families, Co-author Ivan EVE, Editions La Dondaine – 2017, @Amazon’s Kindle Stores, 760 pages, ASIN: B074DXJM5C. V. “Benjamin Britten, L’étranger, l’enfant et la mort dans ses opéras,” in Théâtres du Monde, n° 27, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, Association de Recherches Internationales sur les Arts du Spectacle, Collection Theatrum Mundi, Mai 2017, p. 154-186 VI. « Traduire pour le théâtre, trahir sans vergogne ou transcrire dans la frustration » + contribution de José Valverde « Libérez la parole de José Valverde », in Théâtres du Monde n° 28 – 2018, ISSN 1162-7638, avril 2018. VII. “Mind-Language, the Expanding Heart of Cognition,” in Open Journal of Social Sciences, Volume 6, Number 6, June 2018, ISSN 2327-5952, pp. 32-47, Scientific Research Publishing Inc., SCIRP.org, Wuhan 430223, Hubei Province, China, 2018, DOI: 10.4236/jss.2018.66004 VIII. “No Cognition Without Communication,” in Psychology Research, Volume 8, Number 9, September 2018 (Serial Number 87), David Publishing Company, www.davidpublisher.com, the issue 9 of Psychology Research available at http://www.davidpublisher.com/Home/Journal/PR, and the article is in open access at http://www.davidpublisher.com/index.php/Home/Article/index?id=36921.html IX. “Cognition Is Communication, Cognition = Communication, Cogniția Este Comunicare,” in Studii-de-Știinta-și-Cultură - Volumul XIV - Numarul 3 (54) 2018, pp.55-64, available at https://www.researchgate.net/publication/328887669_COGNITION_IS_COMMUNICATION X. “Rire pour ne pas pleurer & pleurer pour oublier. Le théâtre toujours, drame et tragédie, comédie oxymoronique, Jean Moulin, Un Héros de l’Ombre,” Publication Date: December 12, 2018, Publication Name: Medium.com, A Study of Jean Moulin, Evangile, a Play by Jean-Marie Besset, 2016, https://medium.com/@JacquesCoulardeau/rire-pour-ne-pas-pleurer-pleurer-pour-oublier-cc93bbc54b5c XI. “Revolution Among Mayanists, From Sir Eric (Thompson) To Real Epigraphy,” A review of Michael D. Coe, Breaking the Maya Code, 1992-1999-2012, Publication Date: January 5, 2019, Publication Name: medium.com, https://medium.com/@JacquesCoulardeau/revolution-among-mayanists-168ffdac0176 XII. “Jean-Marie Besset à l’affût de Jean-Baptiste Poquelin » et « Jean-Marie Besset : un entretien dans le Marais », in Théâtres du Monde n° 29, – 2019, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, Association de Recherches Internationales dans les Arts du Spectacle, Collection Theatrum Mundi, & CEGIL (EA 3944), Université de Lorraine, Direction de Maurice Abiteboul et Marc Lacheny, ISSN 1162-7638, avril 2019, p. 347-376.
Back from Bucharest where I attended the 5th European Conference on Plurilingualism in which I presented a paper on “Payroll Technician in France and Multilingualism” (Comment développer la durabilité sociale chez les futurs techniciens de paie). The vast European debate on the subject of multilingualism or plurilingualism from several countries in Europe showed that the shift from one language to the next, from a root language to an agglutinative language to a synthetic language to an analytical language would be richly improved for didactic or plain communicational reasons if it were informed by a linguistic vision. In this approach, some basic psychomechanic concepts would be crucial. In this field of applied linguistics and communication, the absence of a linguistic cognitive approach is a handicap to everyone and the debate is reduced to its political dimension which is, of course, a distortion of the real stakes. We need more than ever applied psychomechanics for us to be able to cope with multilingualism in education from birth to grown-up age, and in multilingual communication all life long. Dr. Jacques COULARDEAU
Au cours de l’année 2014, j’avais, dans le cadre d’une initiative de traduction multilingue prise par Mme Sophie Saffi, traduit avec un groupe d’étudiants germanophones les quatre premières leçons données par Guillaume lors de l’année universitaire 1948-1949 (volume Leçons de linguistique 2, série B).
Après une longue interruption, j’ai repris fin 2018 cette traduction allemande des LL2, en collaboration cette fois avec Mme Rebecca Scheufen, elle aussi germanophone de naissance. Les traductions des cinquième et sixième leçons (23.12.1948 et 06.01.1949) sont maintenant achevées, et celle de la septième leçon (13.01.1949) est en cours.
Nous mettons en ligne sous l’onglet « Traductions de textes de Guillaume en langues étrangères » les résultats de notre travail.